Les accords toltèques sont d’une puissance phénoménale. Ils peuvent accompagner le changement en entreprise, souder des équipes en crise, modifier les relations aux autres. Si nous les appliquons au quotidien ou, plus modestement, si nous essayons d’y penser, de les pratiquer, d’en faire des jalons familiers de notre chemin de vie, ils peuvent, aussi, changer NOTRE vie.

puissance des accords toltèques

 Accord n°1 « Que votre parole soit impeccable »

 

Cet accord concerne notre puissance créatrice : la parole, le verbe créateur et sa dimension spirituelle. Chacun possède de créer ce qu’il nomme.

Nous créons par les mots que nous prononçons.

Chaque parole qui sort de notre bouche est comme une graine que nous semons.

Elle peut produire des roses ou des ronces.

Nous vivons dans le monde que nous créons par les mots que nous prononçons !

Si nous voulons changer le monde, il nous « suffit » d’adopter une parole impeccable.

Cela implique de prendre conscience de nos paroles et de l’usage que nous en faisons.

Comment je parle aux autres, comment je me parle à moi-même dans ma tête ? Quelles expressions j’utilise, et quelles énergies véhiculent-elles ? (C’est fou, ça me rend malade, c’est mortel, j’en ai plein le dos, …).

Avoir une parole impeccable, c’est aussi apprendre à ne plus médire, à ne plus colporter rumeurs, potins et ragots qui sont un véritable poison relationnel.

Si de nombreuses traditions spirituelles invitent à la répétition de mantras ou de prières, c’est pour « reprogrammer » notre manière de penser et de parler pour que la parole impeccable devienne naturelle. Et pour éviter de laisser notre tête et notre cœur sécréter n’importe quels sentiments, n’importe quelles pensées et paroles.

Accord n°2 « Quoi qu’il arrive, n’en faites pas une affaire personnelle »

C’est mon cœur qui se met en colère, se chagrine, se vexe et me pousse à me justifier, qui boude ou râle dans son coin.

Le 2ème accord nous libère des réactions automatiques et déplaisantes que suscitent en nous les dires et actes d’autrui.

Au lieu de vouloir changer les autres, cet accord nous apprend à nous concentrer là où nous avons le plus grand pouvoir, c’est-à-dire sur nous-mêmes, sur nos propres réactions.

Le sage agit et l’inconscient réagit.

Lorsque quelqu’un dit quelque chose de déplaisant ou de négatif à mon sujet, c’est comme s’il me donnait du poison. Qui m’oblige à l’avaler ? Pourquoi croire à ce que l’on me dit ? Pourquoi accorder une telle valeur à l’opinion d’autrui ? C’est nous seul qui donnons aux autres le pouvoir de nous faire du mal.

Je peux apprendre à écouter ce que l’autre dit de moi sans y adhérer, sans faire mienne son opinion.

Je peux même m’intéresser à ce que cette opinion m’apprend sur celui qui l’exprime.

En parlant de moi, l’autre me dit toujours quelque chose d’instructif et d’intéressant à son propre sujet. Celui qui me trouve maniaque est peut-être désordonné. Certains m’adorent, d’autres me détestent, mais je suis et reste qui je suis : chaque opinion me renseigne sur les goûts et préférences des autres, mais ne change rien à ce que je suis fondamentalement.

Ne plus prendre les choses personnellement, c’est avoir l’antidote au pison émotionnel des opinions négatives d’autrui. Les mêmes remarques qu’avant ne me blessent plus : je peux entendre ce que disent les autres, sans que cela pénètre en moi, sans que cela m’affecte. Je suis protégé, immunisé.